Les chercheurs ont ensuite étudié les
effets de cette protéine sur les cellules du poumon d’un point de vue
moléculaire. Pour cela, ils se sont servis de cellules issues de
prélèvements provenant de patients atteints ou non de mucoviscidose.
L’équipe a ensuite bloqué ou augmenté la synthèse de COMMD1 au sein de
ces cellules, et en a observé les effets. Les chercheurs ont ainsi
montré que l’augmentation de COMMD1 avait un effet anti-inflammatoire.
Ainsi,
COMMD1 pourrait s’avérer une cible thérapeutique intéressante dans la
maladie. En effet, en induisant une production COMMD1, on diminuerait
l’inflammation liée à la maladie, ce qui minorerait l’apparition de
lésions. D’autres équipes internationales ont depuis confirmé ce
résultat, et montré que COMMD1 avait la capacité de moduler des
partenaires importants de CFTR, comme les protéines ENaC ou NKCC1. Cette
découverte ouvre de nouvelles pistes dans le développement de
traitements de la mucoviscidose.
Source : de
Becdelièvre A et al. COMMD1 modulates noxious inflammation in cystic
fibrosis. Int J Biochem Cell Biol 2013 ; 45 : 2402-9.