La rectocolite hémorragique fait partie des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, ou MICI. L’Assurance Maladie estime qu’en France, elle toucherait 1 personne sur 1 000. Cette pathologie se déclare souvent à l’âge adulte, avant 30 ans.
Comme toute MICI, la rectocolite hémorragique se caractérise par une inflammation dans la paroi du tube digestif. Ici, deux régions sont plus particulièrement atteintes : le côlon et le rectum (la dernière partie du tube digestif). Les lésions sont plus superficielles que lors de la maladie de Crohn, une autre maladie inflammatoire intestinale chronique fréquente. La rectocolite hémorragique se traduit par la présence de sang dans les selles, des épisodes de diarrhée, des douleurs abdominales et de la fatigue.
La pathologie est prise en charge dans la majorité des cas par des médicaments anti-inflammatoires et des immuno-modulateurs, dont le but est de limiter l’inflammation.
Toutefois, ces thérapies peuvent parfois s’avérer insuffisantes et/ou générer de nombreux effets secondaires. Les chercheurs souhaitent donc développer de nouveaux moyens de prise en charge de la maladie.