La rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn sont des maladies
inflammatoires chroniques de l’intestin ou MICI. Ces pathologies découlent
d’une inflammation chronique de la paroi digestive à différents segments du
tube digestif, et sont liées à une réponse disproportionnée du système
immunitaire qui se retourne contre l’organisme. Leurs symptômes, parfois
sévères, sont variables : présence de sang dans les selles, fortes
douleurs abdominales, diarrhées importantes voire, dans les cas les plus
graves, apparition de fistules. Les MICI prennent de plus en plus de place dans
les pays développés. Ainsi, on dénombre entre 200 et 250 000 patients atteints
de MICI en France, et ce tout âge confondu. Pour le moment, ces maladies sont
majoritairement prises en charge avec des molécules anti-inflammatoires afin d’atténuer
la réponse immunitaire, mais des interventions chirurgicales peuvent aussi être
conduites dans les atteintes les plus graves. Devant ces éléments, les
chercheurs s’attèlent au développement de nouvelles thérapies pour lutter
contre les MICI.