Le TSA est un ensemble hétérogène de troubles de la mise en place du système nerveux au cours du développement embryonnaire et de la croissance d’un individu. De manière générale, ses manifestations varient dans le temps et d’un patient à l’autre.
La maladie est caractérisée par deux types de symptômes, qui affectent les relations sociales et la communication d’une part, et les comportements et intérêts d’autre part. Il s’agit concrètement : de difficultés à établir un contact visuel ou physique, à exprimer des émotions et/ou percevoir celles des autres, et de difficultés de communication verbale et/ou non verbale.
Ainsi, les patients présentent des altérations du comportement comme des activités répétitives, et un répertoire d’intérêts limité. S’y ajoutent aussi des troubles sensoriels, avec une hypo ou une hypersensibilité qui conduisent à des réactions inhabituelles. L’ensemble de ces manifestations entraîne des difficultés d’apprentissage et d’insertion sociale.
Enfin, seuls 40 % des cas présentent une déficience intellectuelle. Le syndrome d’Asperger est par exemple associé à un bon développement intellectuel. À l’inverse, certaines formes de TSA se manifestent dans le cadre de maladies génétiques rares associées à un handicap intellectuel important (retard mental lié à l’X, syndrome de l’X fragile, etc.).
Il peut y avoir aussi des troubles déficitaires de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), des problèmes de coordination des mouvements ou de développement spécifique du langage et, dans 40% des cas une épilepsie associée, plus ou moins sévère.