Dans les cas les plus sévères, les TOC et la maladie de Parkinson peuvent être prises en charge par la « stimulation cérébrale profonde ». Cette technique vise à stimuler, via des électrodes implantées dans le cerveau, une zone cérébrale précise. Ici, une des régions stimulées est impliquée dans les processus de prise de décision, plus particulièrement la prise de décision « perceptuelle ». Il s’agit d’une décision prise selon les informations sensorielles perçues au sein de l’environnement. Durant sa thèse, la chercheuse souhaite caractériser plus particulièrement deux mécanismes cérébraux qui interviennent dans la prise de décision perceptuelle et qui sont altérés chez les patients atteints de TOC et chez ceux qui ont une maladie de Parkinson.
L’exploration des effets de la stimulation cérébrale profonde au niveau de régions très précises du cerveau permettra à la chercheuse de mieux comprendre le fonctionnement des zones cérébrales lors de la prise de décision perceptuelle ainsi que leur altération lors de ces pathologies. Ces éléments sont essentiels pour améliorer la prise en charge des patients dans le futur.