L’équipe de Catherine Lubetzki et Bruno Stankoff a développé une méthodologie d’imagerie originale pour quantifier cette réparation. Durant son projet, Maxime Guillaume souhaite appliquer cette technique à un large groupe de patients atteints de sclérose en plaques, dans le contexte d’une étude internationale. L’objectif sera de déterminer des « profils individuels » de remyélinisation de la substance grise et de les corréler avec les différents stades évolutifs de la maladie.
Dans un premier temps, Maxime Guillaume s’attache à montrer que le calcul d’un indice de la réparation myélinique au niveau de la substance grise est faisable. Il recherche aussi les corrélations entre la réparation de la myéline et le handicap des patients, sur le plan à la fois moteur et cognitif, en prenant en compte des marqueurs IRM connus comme prédictifs de handicap, comme la perte de volume cérébral.
A terme, cette étude permettra aux chercheurs de proposer un nouveau biomarqueur de réparation de la myéline au niveau de la substance grise, facilitant les recherches sur la physiopathologie et la remyélinisation : un préalable essentiel à la mise au point et aux tests de nouveaux traitements.