L’équipe s’est par la suite intéressée aux cellules liées à ces lésions vue en IRM. Par diverses techniques de biologie cellulaire, ils ont découvert que certaines cellules cérébrales étaient anormalement activées dans cette zone : la microglie, les cellules du système immunitaire cérébral. Autre fait intéressant, ils sont parvenus à prévenir les problèmes de mémoires chez les rongeurs-modèles par l’administration de minocycline, un inhibiteur de la microglie, au sein de leur gyrus denté.
Cette étude a donc permis de mieux comprendre l’origine des troubles précoces de la mémoire rencontrés chez les patients atteints de sclérose en plaques, et ouvre la voie vers de nouveaux moyens de les prévenir. Il reste encore à confirmer ces résultats prometteurs dans des travaux ultérieurs.
Source : Planche V et al. Selective dentate gyrus disruption causes memory impairment at the early stage of experimental multiple sclerosis. Brain Behav Immun 2017 ; 60 : 240-54.