Les chercheurs se sont penchés sur une cohorte de 18 patients (9 atteints d’une forme « rémittente » de sclérose en plaques, 9 atteints d’une forme « progressive »). Leurs résultats d’imagerie ont été comparés à ceux de personnes indemnes. L’équipe a ainsi mis en évidence une diminution de la fixation de la molécule radioactive au sein de la substance grise du cerveau des malades. Cela indique des lésions au niveau du corps des neurones, révélant du même coup la dégénérescence neuronale.
Ainsi, la tomographie par émission de positon utilisant le [11C]-flumazenil est une technique prometteuse pour observer et quantifier l’atteinte des neurones de la substance grise lors de la sclérose en plaques. Elle pourrait à l’avenir apporter de précieuses informations sur les mécanismes fondamentaux qui régissent la progression de la maladie, mais peut être également servir de marqueur pour sa progression.
Source : Freeman L et al. The neuronal component of gray matter damage in multiple sclerosis: A [(11) C]flumazenil positron emission tomography study. Ann Neurol 2015 ; 78 : 554-67.