De récents travaux ont montré que la gaine de myéline se régénérait plus efficacement chez certains patients souffrant de sclérose en plaques. La même observation a été faite chez des souris souffrant de la maladie, d’où l’idée de Pascale Durbec et de son équipe de mieux comprendre les mécanismes en jeu chez ces animaux, afin de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.
Chez les souris souffrant de sclérose en plaques, les chercheurs ont identifié deux populations de cellules présentes dans le cerveau, qui participent à la régénération de la myéline. Leur objectif est maintenant de caractériser les mécanismes qui contrôlent cette auto-réparation pour promouvoir la remyélinisation. D’une part, ils analyseront la contribution relative des deux types cellulaires aux processus de réparation, d’autre part ils décrypteront le programme moléculaire qui contrôle la transformation de ces cellules en oligodendrocytes, les cellules qui assurent la formation de la myéline.
Stimuler cette auto-réparation constituerait une approche thérapeutique intéressante de la maladie.