A cette fin, les chercheurs vont réaliser une étude chez 60 personnes : 30 patients atteints de sclérose en plaques et présentant une neuropathie optique chronique seront comparés à 30 personnes indemnes de la maladie. Par des techniques qui permettent l’étude de la conduction nerveuse, couplées à des examens d’imagerie (fond d’œil et imagerie par résonnance magnétique), Caroline Tilikete et son équipe souhaitent identifier deux groupes de patients : ceux présentant les signes d’une démyélinisation et ceux qui présentent une destruction directe du nerf. Les chercheurs vont dans un premier temps ensuite comparer leur capacité fonctionnelle puis, un an plus tard, observer l’évolution de leur maladie.
L’ensemble de cette étude qui regroupe des données cliniques sur la conduction nerveuse et des éléments d’imagerie permettra de mieux comprendre la physiopathologie de la neuropathie optique chronique. De plus, elle apportera des éléments pronostiques cruciaux sur le devenir des atteintes visuelles liées à la pathologie. Ces données permettront une meilleure prise en charge des patients à l’avenir.