L’enzyme Park 7 est impliquée dans la réparation des cellules. Lorsque, pour des raisons génétiques, elle fonctionne mal, le risque de développer la maladie de Parkinson augmente.

Dans son laboratoire de l’Université de Paris Cité, Julien Dairou veut déterminer si un contact répété avec des pesticides altère également Park 7.

Pour établir le lien causal entre l’exposition à certains pesticides de la famille des carbamates (très employés en agriculture) et le développement de la maladie de Parkinson, l’équipe en teste une grande variété afin d’identifier ceux qui altèrent le fonctionnement.

Les scientifiques étudient la façon dont chaque pesticide empêche l’enzyme de fonctionner normalement. Pour cela, ils contrôlent notamment la formation d’amas d’enzymes en mauvais état. Objectif : caractériser précisément l’effet de l’exposition de Park 7 au pesticide en question.

Les mécanismes sont enfin scrutés sur un organisme vivant : des drosophiles exposées aux pesticides identifiés comme nocifs, dans le laboratoire de Serge Birman (à droite sur la photo 1), à l’ESPCI Paris. De quoi, à terme, identifier des cibles thérapeutiques potentielles pour améliorer la prise en charge des patients.

En savoir plus sur la recherche de Julien Dairou

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