En se transformant en dopamine dans le cerveau, la L-dopa remplace la dopamine manquante. Mais au bout de quatre à cinq ans de traitement, aucun patient n’échappe aux effets secondaires invalidants qui apparaissent, des mouvements incontrôlés appelés dyskinésies. Or, à ce jour, il n’existe pas de traitement efficace de ces dyskinésies induites par le traitement à la L-dopa. Pour comprendre ce qui se passe dans le cerveau des patients dyskinétiques, Erwan Bézard, responsable de l’équipe « Physiopathologie des syndromes parkinsoniens », à l’Institut des maladies neurodégénératives à Bordeaux, se propose de faire l’inventaire exhaustif des protéines qui apparaissent ou disparaissent dans les structures cérébrales correspondantes.