Une protéine virale au cœur du processus
Les chercheurs se sont donc penchés sur les mécanismes mis en place par le Bornavirus pour protéger les neurones. Le virus agit sur les mitochondries. Sorte d’usines microscopiques, elles sont chargées de fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement des cellules. Le dysfonctionnement des mitochondries entraîne la mort des cellules par apoptose.
Les chercheurs ont montré que le Bornavirus, une fois dans la cellule, empêchait cette altération mitochondriale. Un fait important, car on sait que, lors de la maladie de Parkinson, les mitochondries sont altérées, ce qui participerait à la mort neuronale. Cet effet positif du virus est lié à une protéine virale, la protéine X, qui, en s’accumulant dans les mitochondries, bloque l’apoptose et donc la mort cellulaire.