Nous pensons que, grâce à leur activité régulatrice, ces récepteurs constituent une cible de choix pour le traitement des maladies psychiatriques et neurodégénératives. C’est pourquoi nous développons des composés pharmacologiques capables de cibler précisément certains récepteurs au glutamate afin de moduler leur activité neuronale, et ainsi traiter les pathologies cérébrales. Nous avons montré que l’administration de ces nanocorps chez un modèle préclinique de schizophrénie réduit durablement les déficits cognitifs associés à la maladie.
Nous souhaitons aujourd’hui améliorer notre approche dans le cadre de la schizophrénie, mais aussi de la maladie d’Alzheimer. Il s’agira d’explorer par imagerie la manière dont nos nanocorps passent la barrière hématoencéphalique, la barrière physique entre le cerveau et le reste de l’organisme. Nous voulons aussi élaborer des nanocorps plus efficaces pour la prise en charge de la schizophrénie, et en développer de nouveaux pour prendre en charge la maladie d’Alzheimer.
Nous pensons que ce projet ouvrira des pistes thérapeutiques prometteuses pour prendre en charge les pathologies cérébrales comme la maladie d’Alzheimer. »
Par Philippe Rondard