Leur étude est basée sur un modèle animal chez lequel est induit une dépression suite à un stress chronique. Il s’agira d’examiner les effets protecteurs des omégas-3 sur les circuits neuronaux des rongeurs ainsi que sur leur comportement émotionnel. Les chercheurs s’intéresseront plus particulièrement sur l’effet potentiel du DHEA, un dérivé du DHA qu’ils ont précédemment mis en évidence.
Le panel de techniques utilisé par les chercheurs est très large, combinant électrophysiologie (c’est-à-dire l’étude des phénomènes électriques et chimiques se déroulant au sein des neurones), pharmacologie, optogénétique (méthode qui permet de stimuler précisément certains neurones du cerveau à l’aide de la lumière) ou encore analyse comportementale.
Grâce à cette étude, l’équipe espère mieux comprendre les effets protecteurs de certains oméga-3 dans la dépression, ce qui ouvrirait des pistes de recherche intéressante à l’avenir pour sa prise en charge.