Le burn-out est un sujet qui peut susciter craintes et incompréhensions. D’où l’importance de décrypter quelques idées reçues et démêler le vrai du faux :
INFO
Pour le moment, le burnout n’est pas classé comme une maladie : il ne figure pas au DSM-5, le manuel de référence des troubles mentaux et psychiatriques. Cela explique pourquoi il n’est pas considéré comme motif recevable d’arrêt de travail.
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Le burnout n’est pas une forme de dépression. Selon le site Santé Pratique Paris (régi par l’Assurance Maladie), les différences sont les suivantes : le burnout touche la sphère professionnelle tandis que la dépression atteint l’ensemble de la sphère personnelle ; il affecte le rapport au travail alors que la dépression est plus large et touche l’estime de soi, touche l’humeur. Enfin, la prise en charge du burnout intègre la sphère professionnelle tandis que celle de la dépression se concentre sur le patient.
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D’après l’Académie de Médecine, le terme de burnout professionnel serait apparu dans un article scientifique en 1974. Il a été introduit par le psychanalyste Herbert Freudenberger à la suite de son observation de l’épuisement rencontré par des bénévoles s’occupant d’usagers de drogues dures. Ce concept serait ainsi contemporain, sans pour autant être très récent.
Découvrez les découvertes et projets de recherche sur le burn-out soutenus par la Fondation pour la Recherche Médicale
Lors du burnout, la fonction du cerveau qui permet d’évaluer la quantité d’effort à fournir dans des circonstances données fonctionne mal. Les chercheurs souhaitent mettre au point un modèle mathématique qui décrive cette fonction cérébrale pour comprendre comment certains facteurs de risque peuvent provoquer ce syndrome.