Tout d’abord, la vaccination a permis dans les années 1980 de faire complètement disparaitre la variole de la surface du globe. Cette pathologie a été responsable de près de 300 millions de morts au cours du XXe siècle. La variole est un emblème dans l’histoire de la médecine. Son étude a permis la mise au point d’un procédé qui a précédé la vaccination : la « variolisation ». En 1796, un médecin britannique, Edward Jenner, s’aperçoit que les paysans au contact des bovins pouvaient contracter une pathologie proche de la variole, la « vaccine », ce qui les protégeait par la suite de la variole humaine. La vaccine provoque des pustules sur la peau des personnes l’ayant contractée. Le médecin a alors l’idée d’en prélever le contenu, puis de l’inoculer à des personnes indemnes. C’est le début du concept d’immunisation. Ce procédé sera bien sûr amélioré par la suite pour aboutir aux vaccinations modernes.
Deuxième maladie redoutable freinée par la vaccination : la poliomyélite. Cette maladie est liée à un virus ayant la capacité de s’attaquer au système nerveux. Elle touche principalement les enfants de moins de 5 ans selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Dans ses formes sévères, l’infection provoque une paralysie qui peut persister tout au long de la vie, voire provoquer la mort. Le vaccin contre la pathologie est né dans les années 1950. A l’heure où ce texte est rédigé, on considère la poliomyélite comme éradiquée du continent africain. Mais la maladie continue de sévir dans certains pays comme le Pakistan.