Durant leur étude, les chercheurs s’intéressent plus particulièrement à trois virus.
Le premier est le virus du Chikungunya, un alphavirus transmis par le moustique. Il est à l’origine d’une maladie principalement caractérisée par une fièvre élevée et des douleurs articulaires invalidantes : chez environ 10 % des patients, ces douleurs peuvent durer des mois, voire des années !
Le deuxième est le virus Zika, dont le vecteur est aussi le moustique. Cet agent de la famille des flavivirus est responsable d’une maladie souvent asymptomatique mais potentiellement grave chez la femme enceinte (il peut entrainer diverses malformations fœtales).
Le troisième virus est l’entérovirus 71, qui appartient à la famille éponyme. L’entérovirus 71 est à l’origine du syndrome « pied-main-bouche », une infection bénigne caractérisée par l’émergence de vésicules sur les pieds, les mains et la bouche. L’infection par l’entérovirus 71 peut être plus grave : il peut provoquer des éruptions cutanées, parfois accompagnées de complications neurologiques, cardiovasculaires et respiratoires.
Actuellement, il n’existe ni antiviral, ni vaccin contre ces virus. Il est donc essentiel de développer des stratégies innovantes pour les prendre en charge.