Les vaccins de type virus vivant atténué provoquent une réponse immunitaire complète et durable.
Mais lorsqu’il s’agit d’un vaccin de type virus inactivé, ou ne contenant que des fragments du microbe, il est souvent nécessaire d’ajouter des agents stimulant le système immunitaire.
Les sels d’aluminium sont parmi les adjuvants les plus utilisés dans le monde avec un recul de plus de 90 années et des centaines de millions de doses injectées.
À ce jour, ils sont considérés comme sans danger par les experts.
La durée de protection varie d’un vaccin à l’autre, de quelques mois à plusieurs dizaines d’années selon la nature même du vaccin. Mais aussi parce que le microbe peut évoluer, comme le virus de la grippe par exemple. Un nouveau vaccin est alors nécessaire chaque année.
Dans le cas d’une maladie transmissible, plus la couverture vaccinale d’une population est élevée, c’est-à-dire plus il y a de personnes vaccinées, plus on réduit la circulation du microbe concerné et donc le nombre potentiel de malades.
Cependant, il existe un seuil minimum de couverture vaccinal, pour que le principe d’immunité de groupe fonctionne.
Ce seuil dépend de la contagiosité de la maladie : il est par exemple de 80 % pour la diphtérie et de 90-95 % pour la rougeole. Dans le cas d’une maladie infectieuse non transmissible, comme le tétanos, tout le monde doit être vacciné pour être protégé.