La tuberculose est une pathologie qui peut susciter craintes et incompréhensions. D’où l’importance de décrypter quelques idées reçues.


#maladie-du-passe

La tuberculose est une maladie du passé

 INTOX 

La tuberculose est un problème d’actualité. En raison de leur fragilité, les personnes âgées et les patients transplantés y sont particulièrement vulnérables.

Aujourd’hui, l’incidence de la tuberculose s’est accentuée, non seulement dans les pays en développement, mais aussi dans les pays industrialisés.

Le réveil de la maladie est dû, pour une grande partie, à l’infection par le virus du sida, qui affecte les défenses immunitaires et empêche les cellules immunitaires de lutter contre la tuberculose.

#poumon-seul-organe-touche

La tuberculose est une maladie qui ne touche pas que les poumons

 INFO 

Si, dans la majorité des cas, la bactérie à l’origine de la tuberculose s’attaque aux poumons, d’autres organes peuvent également être touchés par la maladie comme les reins, la rate, les ganglions lymphatiques...

Les symptômes de ces formes, dites « extra-pulmonaires », sont en rapport avec les organes touchés.

Pour exemple, des déformations osseuses lorsqu’une vertèbre est touchée, ou encore des troubles de la conscience lors d’une atteinte du cerveau.

#vaccination-obligatoire

La vaccination contre la tuberculose est obligatoire en France

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Depuis 2007, seules les personnes exerçant des professions spécifiques sont obligées de se faire vacciner.

Selon le site service-public.fr, les personnes concernées sont : les professionnels de santé, les personnes travaillant dans les laboratoires d’analyses médicales et dans des établissements pénitentiaires, le personnel du secteur social, les assistantes maternelles mais également les sapeurs-pompiers.

#traitement-rapide

Le traitement de la tuberculose est rapide

 INTOX 

Le traitement de la tuberculose repose sur une antibiothérapie dite « au long court », c’est-à-dire sur la prise d’antibiotiques durant une longue période, le plus souvent 6 mois.

Le site du ministère de la Santé précise qu’il est souvent nécessaire d’isoler le patient en début de thérapie pour réduire le risque de contagion.

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