Jusqu’à présent, les études ont été menées sur des bactéries cultivées in vitro : un écueil car cette condition de culture ne reflète pas celle d’une infection se déroulant dans l’organisme.L’équipe va donc utiliser un système utilisant des cellules immunitaires (des macrophages) infectées pour réaliser leur étude. Les molécules sur lesquelles les chercheurs vont se pencher sont les « glycolipides ». Produits dans les macrophages infectés, ils auraient des capacités importantes de modulation du système immunitaire. Afin de les identifier et de les analyser, les chercheurs auront recours à une technique avancée de biologie moléculaire, la « lipidomique de haute sensibilité », qui permet d’extraire et d’identifier différents lipides d’un échantillon.
L’équipe pense que ce projet pourrait déboucher sur l’identification de facteurs bactériens utiles au développement de stratégies diagnostique ou thérapeutique anti-tuberculeuses.