Les recherches restent très actives sur tous les fronts pour combattre le virus.
Du
côté de la recherche fondamentale, un travail franco-international a
isolé des cellules immunitaires particulières capables de contrôler
l’infection chez certains patients. Ces lymphocytes T dits « cross
réactifs » ont la capacité de détecter et de contrôler la propagation du
virus. Leur caractérisation pourrait ouvrir une piste intéressante pour
la construction d’un vaccin contre la maladie.
Plus étonnant, des
médecins ont observé deux cas de patients infectés par le VIH qui, 8
mois après une greffe de moelle effectuée pour traiter une autre
maladie, présentaient un taux de virus indétectable dans le sang. Ils
cherchent actuellement à s’assurer que le virus ne réapparait pas plus
tard, ce qui serait synonyme de rechute pour ces patients.
Du
point de vue de la prévention, les scientifiques ont récemment mis en
évidence les effets bénéfiques de la circoncision dans la réduction du
risque d’être infecté chez l’homme. Les raisons physiologiques exactes
de cette protection restent encore mal comprises, mais des recherches
sont menées pour expliquer cette observation. Une des hypothèses est
que l’ablation du prépuce induit un épaississement de la muqueuse qui
pourrait former une sorte de barrière contre le virus. Ces résultats
devraient entrainer la mise en œuvre de programme de circoncision
volontaire sur le continent africain.
Autant de nouveautés qui laissent présager des améliorations de la prise en charge de la maladie dans les années à venir.