Au cours de précédentes études, les chercheurs étaient parvenus à mettre en évidence deux protéines essentielles à cette adhésion et présentes à la surface des bactéries : CD147 et le recepteur ß2-adrénergique. Aujourd’hui, ils sont parvenus à élucider leur agencement dans l’espace et leurs interactions au cours du temps. Leur travail a fait appel à des technologies d’imagerie de pointe, dont un système dit « de super-haute résolution ». Ils ont notamment découvert l’impact d’une 3e protéine dans le système d’ancrage de bactérie : l’alpha-actinine4.
Ce résultat est très intéressant, car il montre un aspect encore méconnu de la colonisation vasculaire par le méningocoque. Cette étude ouvre donc de nouvelles perspectives de recherche pour lutter contre les infections liées à ce pathogène, comme les méningites et les septicémies.
Source : Communiqué de presse CNRS ; Maïssa N et al. Strength of Neisseria meningitidis binding to endothelial cells requires highly-ordered CD147/ß2-adrenoceptor clusters assembled by alpha-actinin-4. Nature Communications 2017 ; Article number: 15764.