L’hépatite B est une pathologie provoquée par un virus : le virus de l’hépatite B ou VHB. Lors de l’infection, le virus s’attaque au foie et s’y multiplie. Cela engendre la destruction des cellules du foie, les hépatocytes. Si elle perdure, l’infection peut générer une cirrhose, une maladie caractérisée par une fibrose du foie. Un tissu fibreux remplace alors les cellules détruites, et l’organe n’est alors plus capable d’assurer son rôle. L’hépatite B peut plus rarement conduire à long terme au développement d’un cancer du foie.
On distingue deux principales formes d’hépatite B, aiguë et chronique, qualifiant d’un côté une infection récente et de l’autre une infection perdurant plus de 6 mois.
Santé Publique France estime que 2 à 10 % des personnes touchées par le VHB développeront une forme chronique. Parmi eux, 20 % présenteront une cirrhose qui, pour 2 % de ces derniers, débouchera sur un cancer.
Il existe une troisième forme d’hépatite B peu fréquente mais grave : l’hépatite fulminante. Elle se traduit par une destruction très rapide du foie. Il s’agit d’une urgence thérapeutique, qui peut nécessiter le recours à une transplantation hépatique.