La prévalence de l’insuffisance cardiaque est très élevée dans le monde : selon la Société européenne de cardiologie, elle serait comprise entre 1 et 2 % dans les pays développés. La Fédération Française de Cardiologie estime qu’un million de personnes seraient touchées dans l’hexagone. Autant de chiffres qui montrent l’ampleur du phénomène.
Cette maladie correspond à un état dans lequel le cœur n’est plus capable d’assurer son rôle de pompe, et donc d’alimenter correctement l’organisme en sang. Le cœur ne peut alors plus répondre aux besoins énergétiques du corps, et lui amener oxygène et nutriments. Cette pathologie chronique est irréversible : une fois installée, elle s’aggrave.
De nombreuses maladies peuvent être à l’origine d’une insuffisance cardiaque, en particulier l’infarctus du myocarde qui, du fait de la mort des cellules musculaires contractiles du cœur, peut naturellement conduire à la pathologie. C’est cette situation qui intéresse Céline Galès et son équipe : les chercheurs souhaitent développer des moyens de remplacer les cellules musculaires cardiaques perdues lors de l’infarctus du myocarde afin d’éviter l’apparition d’une insuffisance cardiaque.