Les maladies cardiovasculaires représentent une cause majeure de mortalité dans les pays industrialisés. Parmi elles, figure en bonne place l’athérosclérose. Cette pathologie résulte du développement dans la paroi des vaisseaux d’un agglomérat, une « plaque », constitué de lipides, de cellules et de diverses molécules. On l’appelle plaque d’athérome.
A terme, cette plaque peut se rompre et conduire à la formation d’un caillot sanguin. S’il obstrue une artère du cœur, cela provoque un infarctus du myocarde. En cas de blocage d’une artère du cerveau, il engendrera un accident vasculaire cérébral.
Aussi, mieux comprendre les mécanismes moléculaires à l’origine de la rupture de la plaque d’athérome permettrait de développer des thérapies adaptées afin de la prévenir.
Thibaut Quillard et son équipe d’accueil ont réalisé une avancée notable sur cette question puisqu’ils sont parvenus à identifier une enzyme fortement impliquée dans la rupture de la plaque d’athérome.