Pour parvenir à ce but, l’équipe coordonnée par Frédéric Michon va d’abord étudier les mécanismes en jeu dans des modèles de souris mimant différentes atteintes de la cornée : cela permettra d’identifier dans leurs larmes des biomarqueurs prédictifs de maladies spécifiques. Leur validité sera confirmée par l’analyse d’échantillons de larmes de patients atteints des mêmes pathologies ou lésions.
Ces biomarqueurs constituent autant de cibles thérapeutiques potentielles. Les chercheurs expérimenteront ensuite de moduler leur action dans les larmes des souris modèles pour tenter de restaurer une cornée saine. Enfin, ils testeront l’effet thérapeutique potentiel de ces stratégies sur des cornées humaines en culture obtenues par bio-ingénierie. Cette dernière étape est le préalable à de futurs essais cliniques.