FAUX
Certains programmes d’IA ont été créés en s’inspirant de ce que l’on comprend aujourd’hui du fonctionnement du cerveau, mais notre connaissance en la matière est très parcellaire. Par ailleurs, l’IA ne pense pas, elle n’a pas d’intuition et le plus souvent elle ne gère pas le contexte des informations qu’elle traite. L’objectif des chercheurs n’est pas que l’IA pense comme nous, mais plus modestement qu’elle soit capable d’imiter ou d’améliorer notre façon d’accomplir certaines tâches très précises, comme jouer aux échecs ou distinguer un mélanome d’un simple grain de beauté.
FAUX
Certes, l’IA ouvre la voie à l’automatisation de certaines tâches. En médecine, elle permettra très probablement de gagner du temps et de la précision, mais elle ne remplacera pas le lien humain entre un médecin et son patient, empreint d’empathie et d’intuition.
VRAI
Parce qu’une grande majorité des programmes d’IA sont conçus par des hommes blancs et nourris avec des données essentiellement recueillies chez des hommes blancs, ils présentent de nombreux biais. Ainsi, les programmes de reconnaissance faciale sont par exemple à la peine avec les visages de personnes non caucasiennes, voire avec les visages de femmes. La médecine doit relever le défi du racisme et du sexisme, qui génèrent des inégalités d’accès aux soins. Il serait donc judicieux que l’IA puisse y contribuer…
Mise à jour du dossier : juin 2021