Afin de vérifier cette hypothèse, l’équipe de chercheurs va étudier deux cohortes constituées de
1 900 et de 18 300 enfants suivis depuis leur naissance durant, respectivement, 8 et 5,5 ans.
Un recueil de données sur l’exposition aux contaminants chimiques alimentaires durant le dernier trimestre de la grossesse, puis chez l’enfant, et sur tout symptôme allergique a été effectué ; des échantillons de méconium et de lait néonatal complètent ces données.
Les scientifiques analyseront d’abord l’exposition aux contaminants chimiques durant la période périnatale puis examineront la relation entre cette exposition et le développement d’allergies dans l’enfance. Enfin, les mécanismes pathologiques seront explorés dans des modèles de souris soumises aux principaux polluants chimiques identifiés comme étant en lien avec les allergies.