Pour améliorer la connaissance des mécanismes en cause, les chercheurs vont étudier deux modèles de rongeurs, l’un diurne et l’autre nocturne. Ils caractériseront l’impact d’une exposition anormale à la lumière sur le système circadien, l’humeur et la cognition à l’aide d’une batterie de tests comportementaux. Ils en analyseront les conséquences sur la rétine, ses cellules et sur la fonction visuelle. Enfin, ils décrypteront les mécanismes cellulaires et moléculaires induits dans le cerveau.
Ce projet permettra de déterminer la pertinence de l’utilisation de chacune des espèces dans la modélisation de l’impact de l’exposition anormale à la lumière dans les troubles humains. Il générera des résultats déterminants aux niveaux fondamental et clinique, en permettant la caractérisation de la relation entre l’exposition anormale à la lumière à l’adolescence et le développement des troubles du rythme circadien, de l’humeur et de la cognition, à l’âge adulte.