L’équipe s’appuie sur des données issues de deux grandes cohortes françaises, Constances et Nutrinet-Santé. Pendant plusieurs années, les participants ont renseigné des questionnaires sur leurs habitudes de vie. Notre objectif est d’étudier les liens possibles entre l’endométriose et divers facteurs environnementaux. Il s’agit tout d’abord d’étudier l’impact d’expositions périnatales et dans l’enfance comme le tabagisme in utero, la prématurité, le fait d’avoir été allaitée ou non, la présence d’animaux domestiques dans l’enfance… Les chercheuses s’intéresseront aussi aux effets de l’alimentation, notamment au degré de transformation de la nourriture ou encore aux additifs utilisés. Enfin, elles observeront les effets de la pollution de l’air sur le développement de la maladie.
A noter qu’en parallèle de ce travail, l’équipe de Marina Kvaskoff se penche également en ce moment sur l’implication de certains polluants, les polluants organiques persistants comme les dioxines, dans le développement de l’endométriose au travers d’un projet collaboratif également soutenu par la FRM *.
Ces projets pourraient permettre d’apporter des connaissances essentielles sur les facteurs de risque d’endométriose, ce qui permettra, à terme, de mettre en place des moyens de la prévenir et ainsi d’améliorer le quotidien de millions de femmes.