Grâce à une approche pluridisciplinaire, ce projet va mettre au point des méthodes de précision pour détecter les résidus de SDHI et de leurs métabolites. Elles permettront aux scientifiques d’évaluer les niveaux d’exposition dans l’eau et l’alimentation, leur présence dans les urines d’une cohorte d’agriculteurs et dans une collection constituée d’échantillons de la population générale. Ils pourront ainsi rechercher le lien avec la survenue de pathologies comme des cancers, les maladies rénales ou la maladie de Parkinson. Les mécanismes moléculaires spécifiques aux SDHI potentiellement en cause dans la survenue de ces maladies seront étudiés dans des cellules en culture et chez des modèles animaux.
Ce projet sera clôturé par un symposium sur les enjeux de l’usage des SDHI en présence du grand public, des acteurs de la société civile, des parties prenantes et des politiques. Ce cas d’étude sera utilisé pour faire progresser le cadre règlementaire en améliorant l’évaluation du danger et du risque.