L’équipe utilisera comme modèle d’étude des cellules hépatiques et cérébrales en culture et des rats soumis à un régime enrichi en graisse. Elle évaluera la quantité et les caractéristiques des vésicules extracellulaires libérées par le foie et le cerveau à partir des cellules cultivées ou des rats exposés aux polluants HAP. Afin de déterminer si ces vésicules extracellulaires peuvent induire plus d’inflammation ou de mort cellulaire dans le foie et le cerveau, elles seront récupérées puis injectées dans le sang ou le cerveau de rats. Leur toxicité sera évaluée par des études comportementales et biologiques.
En décryptant le rôle des vésicules extracellulaires dans le développement de la stéatohépatite et des maladies cérébrales, les chercheurs espèrent identifier de nouveaux biomarqueurs d’exposition ou d’effets des HAP et de nouvelles cibles thérapeutiques.