Des particules collectées à Paris seront tout d’abord étudiées et caractérisées. Elles seront utilisées pour exposer de manière chronique des cellules épithéliales respiratoires en culture et des souris par la voie nasale. Puis les cellules et les animaux seront infectés par le virus de la grippe. Les effets de cette infection sur la réponse antivirale des cellules épithéliales et les mécanismes cellulaires et moléculaires seront évalués. L’hypothèse est celle d’une réduction de cette défense, ce qui entraine une propagation plus facile du virus grippal dans les cellules et le poumon. Les chercheurs testeront l’efficacité de plusieurs molécules pour minimiser les effets délétères des particules polluantes sur l’infection.
Les modèles expérimentaux établis au cours de cette étude permettront d’étudier les effets de la pollution sur les infections respiratoires. Les résultats étayeront les politiques de santé publique pour la réduction de la pollution de l’air et les risques associés d’infection.