Les syndromes myélodysplasiques sont des maladies de la moelle osseuse caractérisées par une production inefficace des différentes cellules sanguines. Ils affectent les personnes âgées, et leur incidence augmente fortement entre 65 et 80 ans. Les syndromes myélodysplasiques évoluent dans 30 % des cas en leucémies aigües myéloïdes, cancers du sang de mauvais pronostic.
Le traitement des syndromes myélodysplasiques de haut-risque est l’azacytidine. Les leucémies aiguës myéloïdes sont prises en charge par les anthracyclines ou l’azacytidine. Bien que ces traitements soient initialement efficaces chez un grand nombre de patients, les cellules cancéreuses finissent invariablement par développer des résistances qui représentent la principale source de rechute pour les patients. Des chercheurs niçois ont réalisé une importante découverte dans la compréhension de la maladie : ils ont identifié un des mécanismes moléculaires qui conduit à la résistance des cellules tumorales à l’azacytidine.