Les leucémies aiguës myéloïdes sont des maladies malignes du sang qui touchent les cellules à l’origine des globules blancs chargés de protéger l’organisme contre les agressions extérieures. Ces cellules acquièrent des mutations génétiques, et, au lieu de donner naissance à des cellules normales, prolifèrent, s’accumulent dans un état immature au sein de leur lieu de production et passent dans la circulation sanguine. Les patients souffrent du manque de cellules normales, ce qui se traduit par une anémie, des hémorragies et des infections. Ils ressentent également les conséquences de l’accumulation des cellules tumorales.
Les syndromes myélodysplasiques, ou myélodysplasies, sont des maladies qui se caractérisent par un défaut de production de certaines cellules du sang ce qui conduit à leur mort précoce. Ces maladies évoluent fréquemment vers la leucémie aiguë myéloïde.
Malgré de constants progrès, les leucémies aiguës myéloïdes et les syndromes myélodysplasiques demeurent de mauvais pronostic avec les chimiothérapies actuelles, qui ont de surcroît de lourds effets secondaires.
Justine Decroocq, actuellement en master recherche en Biologie au sein du « Laboratoire d'étude de la physiopathologie des maladies hématologiques et de leurs implications thérapeutiques » à l’hôpital Necker-Enfants Malades à Paris, développe actuellement de nouveaux traitements pour ces pathologies, mieux adaptés à chaque patient et moins toxiques.