Le diagnostic des cancers est un sujet qui peut susciter craintes et incompréhensions. D’où l’importance de décrypter quelques idées reçues.
INFO
En 1980, moins de 170 000 nouveaux cas de cancers étaient diagnostiqués. En 2018, ils étaient environ 382 000, soit une augmentation de près de 125 % ! Il s’agit avant tout d’une explosion des cas de cancers du sein et de la prostate. Les changements démographiques (augmentation et vieillissement de la population) sont à l’origine de plus de la moitié de cette augmentation. Pour le reste, c’est l’évolution de nos modes de vie (tabac, alcool, sédentarité, pollution…) qui est en cause.
INTOX
Une tumeur correspond à une multiplication anarchique de cellules. Elle peut être bénigne, c’est par exemple un grain de beauté ou un adénome, et ne présenter alors aucun risque de dissémination dans d’autres parties du corps ou de récidive après une chirurgie. Mais elle peut aussi être maligne ou cancéreuse - mélanome ou adénocarcinome par exemple -, et risquer alors de se propager, de former des métastases et de récidiver malgré un traitement adéquat. Seul un diagnostic précis, et notamment une analyse des cellules par un anatomopathologiste, permet de distinguer tumeur bénigne et cancer.
INFO
Pour beaucoup de cancers, plus le diagnostic est précoce, moins les traitements sont lourds et meilleures sont les chances de guérison. Ainsi pour le cancer colorectal, les chances de survie à 5 ans sont de 90 % s’il est pris en charge quand la tumeur est limitée à la surface interne du côlon ou du rectum, de 70 % si des ganglions proches sont déjà atteints, et de seulement 13 % s’il y a des métastases.
Mise à jour du dossier : janvier 2022