L’équipe, et en particulier une jeune chercheuse doctorante, Charlotte François, a ensuite réalisé des analyses de biologie moléculaire afin de comprendre comment l’œstradiol exerçait son action sur les cellules tumorales. Elle a découvert que l’hormone se fixe sur une protéine réceptrice exprimée par les cellules, appelée GPER. Un fait très intéressant, puisque près de 90 % des tumeurs des tumeurs ovariennes des cellules de la granulosa expriment cette protéine. Des études in vivo sont actuellement en cours pour confirmer ces informations obtenues sur des modèles cellulaires.
Cette piste novatrice laisse envisager l’utilisation d’un traitement hormonal visant à activer le récepteur GPER chez les patientes afin d’empêcher la progression des métastases, et éviter ainsi les rechutes.