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Le cancer du sein triple négatif résistant à la chimiothérapie est une forme de cancer difficile à prendre en charge.
Les chercheurs souhaitent identifier des cibles pour développer de nouvelles thérapies contre ces cancers agressifs, mais également des marqueurs signant une éventuelle résistance à la chimiothérapie.
Ils s’intéressent plus particulièrement à des molécules, les ARN non codant, qui ont un rôle essentiel pour le bon fonctionnement cellulaire et pourraient jouer un rôle dans le développement de ces cancers.
Cette recherche est menée par Nouritza Torossian dans l’équipe « ARN non-codant, épigénétique et fluidité du génome » dirigée par Antonin Morillon à l’Institut Curie à Paris.
41 047 € accordés en 2019 grâce au partenariat avec La Parisienne.
180 000 € financement accordé à Nouritza Torossian en 2019 pour une thèse de science.
Le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent chez la femme. L’amélioration du dépistage de la maladie et la mise au point de nouveaux traitements ont grandement amélioré la prise en charge de ce cancer : ainsi la mortalité liée à ce type de tumeur a fortement diminué ces 15 dernières années.
Néanmoins, il reste des formes de cancer du sein plus délicates à prendre en charge, comme les cancers du sein de type « triple-négatif ». Ces cancers représentent environ 15 % des cancers du sein diagnostiqués. Ils sont plus agressifs et ont une capacité accrue à s’étendre dans l’organisme, formant plus facilement des métastases. De plus, ces derniers n’ont pas bénéficié des dernières avancées thérapeutiques. Aussi, les chercheurs comme Nouritza Torossian et son équipe d’accueil multiplient leurs efforts pour développer de nouvelles thérapies contre ces cancers.
Dans ce cadre, la chercheuse s’intéresse à des molécules qui ont un rôle essentiel dans la cellule : les ARN non codant (ARNnc). Ces derniers ont la capacité de réguler la synthèse et le fonctionnement des protéines produites par la cellule. Des éléments montrent que les ARNnc dysfonctionnent au cours de certaines pathologies, mais les chercheurs ont peu de connaissances quant à leur régulation dans les cancers. Ils savent cependant qu’une faible variation du taux de certains ARNnc dans la cellule suffit à favoriser sa cancérisation ou sa résistance à la chimiothérapie.
Devant ces éléments, l’équipe s’est donnée pour objectifs d’identifier les ARNnc dérégulés dans les cancers du sein triple négatifs résistant à la chimiothérapie, et d’élucider leur mode d’action. Les chercheurs ont déjà isolé plusieurs ARNnc qui semblent participer à la multiplication et à la dissémination des cellules cancéreuses vers d’autres organes.
Depuis le début de ce projet commencé fin 2019, les chercheurs ont mis en évidence une dizaine d’ARNc jusque-là inconnus qui s’avèrent être de bons marqueurs de résistance à la chimiothérapie des cancers du sein triple négatifs. Outre un rôle prédictif, ces ARNc pourraient jouer un rôle direct dans cette résistance aux traitements. Ils souhaitent aujourd’hui étudier leurs rôles au sein de cellules tumorales en culture afin de pouvoir évaluer s’ils pourraient constituer des cibles thérapeutiques potentielles.
A terme, identifier l’ensemble des ARNnc dérégulés dans les cancers du sein triple négatifs pourrait ainsi permettre :
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