Le projet de thèse mené par Lorry Carrié vise à savoir si certains lipides issus du mélanome pourraient modifier la structure et la composition de l’épiderme, ce qui faciliterait son extension vers les couches profondes de la peau.
A cette fin, la chercheuse dispose d’un modèle innovant d’étude : des modèles de peau reconstruits in vitro dans les 3 dimensions. Ils serviront à évaluer l’effet de certains lipides sur les altérations observées au sein de l’épiderme. La chercheuse souhaite également explorer l’impact du blocage de ces lipides sur le développement d’un mélanome cutané au sein de modèles animaux.
Cette étude pourrait avoir deux grandes retombées : d’une part, elle pourrait permettre d’identifier de nouveaux marqueurs pronostiques, de nature lipidique, qui permettraient d’évaluer le risque pour un mélanome de former des métastases. D’autre part, elle pourrait déboucher sur des approches pharmacologiques originales administrées en thérapie complémentaire après la chirurgie pour le traitement des mélanomes cutanés.