La polyarthrite rhumatoïde est une maladie multifactorielle associant
des facteurs favorisants (facteurs psychologiques – comme le stress –,
hormonaux, infectieux, et tabagisme) à des facteurs génétiques. La
pathologie est dite « auto-immune » : le système immunitaire ne tolère
plus certaines cellules de l’organisme et se retourne contre lui, ce qui
se traduit par une réaction inflammatoire. Cet emballement du processus
implique des signaux moléculaires entre les cellules du système
immunitaire, notamment les lymphocytes T et B. Ces derniers produisent
alors des autoanticorps, molécules s’attaquant aux protéines des
articulations pour les détruire.
La maladie évolue par «
poussées » entrecoupées de périodes de rémission. L’atteinte est
souvent des deux côtés du corps et symétrique, avec des articulations
gonflées et douloureuses (surtout localisées aux mains, aux pieds et aux
genoux). Ces symptômes reflètent une inflammation anormale de la
membrane synoviale, structure qui tapisse les articulations.