L’idée des chercheurs est donc de mieux caractériser les fonctions régies par le couple MCH/MCH-R2 chez l’homme et de les comparer à celles tributaires du seul récepteur, MCH-R1, présent chez le rongeur. Les chercheurs utiliseront pour cela des modèles animaux spécifiques, créés spécialement à cette fin.
L’équipe souhaite également mieux comprendre l’effet de l’inflammation cérébrale dans l’apparition de l’obésité et le rôle que pourrait jouer la MCH dans ce contexte. Les chercheurs proposent d’étudier une molécule, issue du système immunitaire, et capable de moduler la production de MCH dans le contrôle cérébral de l’appétit. Ainsi, l’équipe souhaite pouvoir mieux caractériser l’interaction entre système immunitaire et système nerveux dans la survenue de l’obésité.
Ce projet pourrait ainsi déboucher sur de nouvelles modalités de prise en charge de l’obésité basées sur une action via la MCH : une approche innovante dans la pathologie.