À l'origine de nombreuses complications, l’obésité est le véritable « mal du siècle » dans les pays développés.
Il existe plusieurs manières de prendre en charge cette pathologie, mais aucune ne peut garantir d’en prévenir les conséquences.
Aussi, les chercheurs souhaitent mieux comprendre les bases physiologiques de l’obésité, et également découvrir de nouveaux moyens de lutter contre elle.
650 millions
de personnes obèses dans le monde
17 % des adultes
sont concernées en France par l'obésite selon l’Inserm
« Il faut miser sur la recherche pour soulager la souffrance des patients et des familles, et s’attaquer à cette maladie ».
Le Professeur Patrick Tounian est pédiatre spécialisé en nutrition, chef du Service de nutrition et gastroentérologie pédiatriques de l’Hôpital Trousseau (Paris), Professeur à Sorbonne Université, Prix Jean Bernard 2018.
Grâce à vos dons, la FRM a pu financer de nombreuses recherches
qui ont abouti à des découvertes impactantes pour les personnes
atteintes de maladies et pour leurs proches.
Découvrez quelques exemples.
L’obésité est source de complications parfois très sévères, notamment cardiovasculaires. Des chercheurs ont montré que certaines cellules du tissu adipeux, les cellules dites « sénescentes », pourraient être impliquées dans le développement de désordres métaboliques chez des personnes atteintes de formes sévères d’obésité. Lutter contre ces cellules sénescentes pourrait s’avérer une piste thérapeutique prometteuse pour limiter certaines pathologies liées à l’obésité.
L’obésité peut entrainer de nombreuses pathologies cardiovasculaires et métaboliques. Ces complications seraient liées à l’installation d’une inflammation dite « chronique », c’est-à-dire perdurant dans le temps. Les chercheurs ont mis en évidence des molécules qui pourraient s’avérer des cibles d’actions potentielles pour atténuer cette inflammation néfaste.
L’obésité est un fléau, vecteur de nombreuses pathologies aux conséquences parfois sévères. Des chercheurs ont montré que le tissu graisseux pourrait, dans le cadre du vieillissement, intervenir dans le développement d’une fibrose du cœur à l’origine d’une insuffisance cardiaque. Une molécule, l’ostéopontine libérée par le tissu adipeux, serait importante dans ce processus : explorer son action permettra d’ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques.
L’obésité, de par ses complications, représente un fléau majeur au niveau mondial. Des chercheurs s’intéressent aux mécanismes cérébraux impliqués dans la régulation de la prise alimentaire. Ils se penchent plus particulièrement sur l’action des lipides dans le cerveau qui pourrait déréguler le phénomène.
