Les équipes ont porté leur intérêt sur une souche bactérienne, Lactiplantibacillus plantarum, qui avait montré lors de précédents travaux une capacité à stimuler la croissance de jeunes animaux dénutris. Les chercheurs se sont penchés sur les effets d’une administration quotidienne par voie orale de cette bactérie dans des conditions analogues.
Ils ont ainsi observé que la bactérie produisait dans son environnement une molécule, le muramyldipeptide. Cette dernière agit sur les cellules qui tapissent les intestins, dont la maturation favorise une meilleure absorption des nutriments, entrainant en cascade la production par le foie et le pancréas de deux hormones : l’IGF-1, qui stimule la croissance des tissus et des os, et l’insuline, qui régule le métabolisme glucidique.
Ces résultats donnent ainsi de nouvelles pistes basées sur l’utilisation de cette souche bactérienne en complément de stratégies de renutrition pour stimuler la croissance chez des enfants ayant souffert de dénutrition chronique.