A noter, cet immunosuppresseur pourrait avoir une utilisation bien plus large que celle du rejet de greffe. En effet, le traitement pourrait également avoir sa place dans la prise en charge des maladies auto-immunes, au cours desquelles le système immunitaire se retourne contre certains tissus de l’organisme (articulations dans la polyarthrite rhumatoïde, cellules pancréatiques dans le diabète de type 1…). Cela explique pourquoi l’équipe souhaite, en plus d’un essai chez les patients greffés rénaux, tester leur molécule chez des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Une véritable avancée qui, si elle se confirme, pourrait déboucher sur un nouveau traitement modulateur de l’immunité.
Source : Poirier N et al. First-in-Human Study in Healthy Subjects with FR104, a Pegylated Monoclonal Antibody Fragment Antagonist of CD28. J Immunol 2016 : pii: 1601538.