Autre voie de recherche d’intérêt, améliorer les moyens qui permettent d’atténuer la réaction de rejet du greffon par le receveur. L’organisme de la personne greffée réagit en développant une réaction immunitaire contre le greffon, ce qui conduit à sa dégradation voire à la mort du patient.
Cet écueil est actuellement maîtrisé par la prise de médicaments dits « immunosuppresseurs », qui atténuent la réaction immunitaire. Seulement, ce traitement doit être pris à vie par le receveur et, surtout, il n’est pas dénué d’effets secondaires : l’organisme devient plus sensible aux infections et au développement tumoral.
Aussi, il est nécessaire de développer des thérapies qui permettent de conserver au maximum une immunité contre les pathogènes, tout en atténuant la réaction immunitaire mise en place contre le greffon.
Autre volet : développer des marqueurs qui permettent de dépister rapidement cette réaction de rejet du greffon, en vue de la prendre en charge le plus rapidement possible.
Il reste donc de nombreux défis à relever dans le domaine des greffes d’organes, mais la recherche continue !