La recherche sur l’endométriose est très active. Les études portent
notamment sur les causes de la maladie, son évolution et les facteurs qui
l’influencent.
Des recherches portent sur les facteurs de risque génétiques
de développer une endométriose. Découvrir et identifier une combinaison de
plusieurs facteurs génétiques et épigénétiques pourrait permettre de
diagnostiquer précocement la maladie et donc d’accélérer sa prise en charge. Identifier
des gènes impliqués dans la maladie peut également déboucher sur la mise en
évidence de cibles thérapeutiques potentielles.
Des avancées sont également attendues du point de vue de la
réalisation du diagnostic de la maladie, notamment du point de vue de
l’imagerie afin d’éviter des biopsies trop invasives.
Du côté des causes, les chercheurs pensent qu’un
dysfonctionnement immunitaire joue un rôle dans la maladie : il expliquerait la
non-élimination des cellules de l’endomètre en dehors de l’utérus et
l’inflammation chronique. Explorer ces causes pourrait apporter des pistes
prometteuses pour mettre au point des traitements innovants.
L’amélioration des techniques chirurgicales est également un
sujet d’étude exploré par les chercheurs.
Enfin, l’endométriose pourrait avoir également des
répercussions sur la grossesse (augmentation du risque de fausses-couches, de
retard de croissance du fœtus…) : la recherche se penche donc sur ces
retombées néfastes éventuelles en vue d’améliorer la prise en charge des
patientes.