Entretenir son hygiène bucco-dentaire, c’est le gage d’une bouche en bonne santé mais c’est aussi diminuer le risque de dégradation de l’état de santé général et d’un certain nombre de maladies systémiques.
Marina Carrère d’Encausse, médecin, journaliste et marraine de la FRM, répond à vos questions de santé.
Il existe de nombreuses variétés de cannabis : certains optent pour celles riches en THC, la substance psychotrope* qui fait « planer », quand d’autres préfèrent celles riches en CBD (ou cannabidiol) pour ses supposées vertus thérapeutiques.
La première est classée comme stupéfiant et donc illégale en France, la seconde est autorisée depuis 2019 et séduit de plus en plus : 6 % des Français auraient déjà goûté au CBD sous forme d’huiles, de liquides pour e-cigarettes ou de fleurs séchées à fumer ou en tisane. Et ils sont nombreux à témoigner d’une amélioration de leur sommeil, anxiété ou douleurs. Pour l’instant, aucune étude clinique rigoureuse n’a apporté la preuve de ces effets-là. En effet, le seul médicament à base de CBD rigoureusement testé et ayant reçu une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis et en France est l’Epidiolex, indiqué dans le traitement des crises d’épilepsie pédiatriques.
La prudence reste de mise quant à l’utilisation du CBD en automédication : même si aucun risque de dépendance n’a été identifié – contrairement aux produits riches en THC –, il peut y avoir des effets indésirables (somnolence, troubles digestifs, fatigue, baisse d’appétit…). Par ailleurs, il n’y a aucun contrôle quant au dosage de CBD affiché sur les produits en vente libre en France.
*Psychotrope : se dit d'une substance qui agit sur le système nerveux et peut modifier le psychisme et le comportement.
Entretenir son hygiène bucco-dentaire, c’est le gage d’une bouche en bonne santé mais c’est aussi diminuer le risque de dégradation de l’état de santé général et d’un certain nombre de maladies systémiques.
Comme un miroir du fameux effet placebo, l’effet nocebo se définit par des effets psychologiques et/ou physiologiques négatifs liés à la prise d’une substance n’ayant pourtant aucune action pharmacologique connue.