Télévision, tablette, téléphone… De nombreuses recherches ont mis en évidence un lien entre un temps d’écran de plus en plus long et des effets négatifs sur le développement cognitif des enfants.
Marina Carrère d’Encausse, médecin, journaliste et marraine de la FRM, répond à vos questions de santé.
Chaque année, en France, environ 155 000 personnes sont hospitalisées pour un traumatisme crânien, dont 8 500 pour un traumatisme grave.
À l’origine, un choc brutal à la tête qui entraîne des lésions plus ou moins durables au niveau des cellules cérébrales, avec notamment une inflammation ou des saignements chroniques. Les conséquences physiques et neuropsychologiques varient d’un patient à l’autre en fonction de la gravité de ces lésions. Aujourd’hui, leur prise en charge repose uniquement sur des mesures palliatives.
À Lille, un laboratoire Inserm dirigé par Luc Buée s’intéresse cependant aux plaquettes comme thérapie réparatrice : présentes dans le sang et facilement récupérables lors d’un don du sang, ces cellules renferment en effet une centaine de facteurs de croissance, de substances nutritives et de molécules anti-inflammatoires « réparatrices ».
Les chercheurs ont testé l’efficacité d’un cocktail moléculaire issu de ces plaquettes sur des modèles in vitro et animaux. Ils ont constaté son effet neuroprotecteur et souhaitent désormais le tester dans d’autres modèles de pathologies cérébrales, comme les maladies de Parkinson et d’Alzheimer.
Télévision, tablette, téléphone… De nombreuses recherches ont mis en évidence un lien entre un temps d’écran de plus en plus long et des effets négatifs sur le développement cognitif des enfants.
En juin dernier, l’Inserm a publié une expertise collective sur le thème « Pesticides et santé ». Elle appelle à une meilleure protection des populations les plus à risque.