En juin dernier, l’Inserm a publié une expertise collective sur le thème « Pesticides et santé ». Cette analyse s’appuie sur plus de 5 300 études analysées par un groupe d’experts pluridisciplinaire.
Marina Carrère d’Encausse, médecin, journaliste et marraine de la FRM, répond à vos questions de santé.
Télévision, ordinateur, tablette, téléphone… les enfants passent de plus en plus de temps devant des écrans : en moyenne deux heures par jour pour les élèves de maternelle, c’est-à-dire entre 3 et 6 ans.
De nombreuses recherches ont mis en évidence un lien entre ce temps d’écran et des effets négatifs sur le développement cognitif des enfants. Des chercheurs Inserm du Centre de recherche en épidémiologie et statistiques (Université de Paris) ont étudié le contexte de cette exposition aux écrans, et plus particulièrement aux repas pris devant la télévision.
En effet, les repas en famille sont normalement un moment clé d’échanges verbaux entre adultes et enfants. En suivant plus de 1 500 enfants à l’âge de 2, 3 puis 5 ans et demi, les chercheurs ont constaté que les enfants chez qui la télé est souvent allumée pendant le repas (qu’elle soit regardée ou juste en fond sonore) ont de moins bons résultats en matière de langage, et ce quel que soit le temps passé devant les écrans par ailleurs.
« Bien que les enfants soient exposés au langage par l’intermédiaire des dessins animés et d’autres programmes, l’interaction verbale entre l’adulte et l’enfant est fortement associée à un meilleur développement du langage de l’enfant. La télévision pendant les repas diminue à la fois la qualité et la quantité des échanges entre enfants et adultes », explique Jonathan Bernard, coauteur de l’étude.
En juin dernier, l’Inserm a publié une expertise collective sur le thème « Pesticides et santé ». Cette analyse s’appuie sur plus de 5 300 études analysées par un groupe d’experts pluridisciplinaire.
En 2017, le Dr Sylvie Royant-Parola, psychiatre et présidente du Réseau Morphée (réseau de santé consacré à la prise en charge des troubles chroniques du sommeil) déclarait : « Le manque de sommeil nous tue. » Et cela a été constaté par de très nombreuses études scientifiques.